Conclusion

Cela a été difficile.

L'enveloppe horaire d'un peu plus de 2 mois était largement insuffisante pour ce que nous avons voulu faire.
La conception nous a réclamé plusieurs semaines, mais ce n'est rien comparé au temps nécessaire à la programmation.
En fait, nous avons travaillé sur ce projet dès que nous le pouvions, pendant les pauses déjeuners, chez nous le soir, ...

Nous avons été gênés par le manque d'ordinateurs (2 machines à mis-temps au lieu de 3 initialement prévues), qui additionné à la topologie sécurisée du réseau, et les problèmes de sockets de la machine nef.esiea.fr nous permettaient de ne travailler qu'à un seul programmeur à la fois.

Puis il y a eu les bugs de Voyager que nous ne pouvions prévoir. Ce logiciel que nous avons décidé d'utiliser pour nous décharger d'une partie de la programmation n'est pas encore parfait. Les serveurs ne peuvent être adressés que par leur adresse IP. Voyager ne fait pas de résolution de noms. Trouver ce bug nous a coûté beaucoup, aussi bien au niveau du temps qu'au niveau du moral.
Donc à posteriori nous n'aurions peut-être pas du utiliser ce produit tout fait, mais plutôt tout programmer nous même en utilisant Java Remote Method Invocation (RMI) et CORBA.
Cette constatation va à l'encontre de la politique d'utilisation de l'existant. Ainsi l'existant doit-il être utilisé lorsqu'il a fait ses preuves. L'expérience Voyager n'en a été que plus enrichissante.

Nous pouvons conclure que la conception et la réalisation de ce projet nous ont été très formatrices.
Nous nous sommes en effet attachés à obtenir un résultat le plus professionnel possible, et ce aussi bien au niveau de l'architecture, des performances, que de l'évolutivité du produit et de la documentation des programmes.

Nous tenons à remercier Philippe Benhamou pour le temps et l'attention qu'il nous a consacré.

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