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Création de sites | Moniteurs | Chercher | Voyager | Cartes

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EDITO....

 

 

 

 

 

Le voilà bouclé ce premier numéro, tout nouveau, tout beau, tout chaud, et dans les délais (incroyable!!!). Ce Sac à puces, résultats des efforts du T.P.F.H. Mensuel Informatique créé cette année, se veut être un condensé de toute l’actualité du monde micro-informatique (les tendances générales, le matériel, les logiciels). Il s’adresse donc d’une part aux personnes qui ont récemment découvert le monde de la micro (et qui sont avides de savoir!!), et d’autre part à celles n’ayant ni le temps ni la patience d’ingurgiter la plus que foisonnante presse spécialisée.

Enfin, même si nous sommes affreusement confus de vous présenter ce premier numéro avec ses petites imperfections (peut-être même y en a-t-il de grosses...), nous espérons vraiment que le Sac à puces, comme le bon vin, se bonifiera avec l’âge.

 

 

O.Lantran

 

 

SommairE

 

 

 

 

Tendances.........p.2

 

Le marché Internet

L’histoire du micro processeur

Se faire embaucher grâce à Internet

Internet et ATM

Le droit informatique...........................p.3

Communication...

Netscape vs Microsoft.......................p.4

Version française ou originale?

Java........................................................p.5

ATM (encore....)

 

 

 

 

Le marché Internet................................p.6

Cryptologie

 

Matériel.........p.7

 

Tout sur les cartes 3D

Matériel en vrac....................................p.8

 

Logiciels.........p.9

 

Diablo

Paint Shop Pro......................................p.10

Courrier électronique

Comment diffuser vos pages Web

 

 

 

TENDANCES

 

 

 

Histoire !

 

En Décembre 1971, une petite entreprise californienne fabriquait pour le compte du japonais Busicom le premier microprocesseur appelé 4004. La petite société réussit à convaincre le grand japonais de lui céder les droits du produit pour 60 000 dollars. 25 Ans plus tard la petite entreprise californienne est devenue célèbre. Devinez sous quel nom ? Intel, bien sur ! Intel dont les puces équipent près de 200 millions de P.C. dans le monde entier alors que Busicom a depuis longtemps fait faillite !

Longtemps, Intel a exploité un système de numérotation de ses processeurs par génération. On a ainsi eu le 8086, le 80186, le 80286, le 386 (Intel a laissé tomber le 80 ) et le 486. Puis Intel a décidé que le 586 s’appellerait le Pentium et celui qui aurait dû être le 686 est devenu le Pentium Pro.

Face à son plus grand rival Cyrix, Intel a décidé de sortir une nouvelle génération de processeurs : les M.M.X. (Multi Média eXtension ) pour le début de l’année 1997. L’entreprise prévoit ensuite pour juin 1997 le Klamath, le Pentium Pro M.M.X.

Joyeux anniversaire au microprocesseur !

 

F.L.

 

Un C.V. sur le Net, un !

 

La région niçoise prend de bonnes initiatives en matière d’emploi.

En novembre 1995 est créé par le Centre International de Communication Avancée (C.I.C.A.) de Sophia Antipolis un site Internet proposant des offres de stages, d’embauches ou de partenariats. Devant les bons résultats obtenus (plus de 2000 consultations par semaine), l’A.N.P.E. de Nice a décidé de s’allier avec le C.I.C.A..

En effet, des cadres et des jeunes en quête d’un premier emploi ayant tous un niveau correct en informatique et en anglais, ont été sélectionnés par l’A.N.P.E. niçoise pour participer à ce projet. Chaque personne retenue étant chargée de rédiger son C.V. sur le Net et de le mettre à jour toutes les semaines, sachant que les micros sont fournis par la C.I.C.A..

Il semble que nombreuses entreprises ou organismes ont été à l’écoute puisque après 2 mois d’exploitation, 70% des cadres étaient placés. On peut oser penser que ce type de programmes devrait se généraliser dans les années qui viennent.

O.L.

Le royaume d’Internet et d’ATM

 

Sur cinq millions d’habitants, trois cents milles utilisent régulièrement le réseau Internet ; la Finlande arrive en tête du hit-parade mondial pour le taux de pénétration du réseau ramené à la population .

D’autre part, ce pays est aussi l’un des mieux équipé dans le domaine des téléphones mobiles . Il est encore le premier à avoir proposé une offre commerciale ATM longue distance il y a deux ans .

Le nombre croissant des mobiles et les hauts débits ATM du réseau national fédérateur expliquent en partie la croissance du marché Internet finlandais . Une autre explication à ce succès : le contexte réglementaire étant très libéral, aucune licence n’est requise pour pouvoir offrir ses services sur Internet .

Encore mieux, le gouvernement finlandais a également décidé de financer le développement des accès au Net . Grâce à cette démarche Funet (Finnish University Network ), le réseau universitaire relie depuis 1996 toutes les universités finlandaises, soit 21 sites et 132000 étudiants . Mais le gouvernement ne s’arrête pas là, il s’attaque aussi aux écoles primaires et secondaires, ainsi 60% des établissements sont connectés . Vivement que la France suive l’exemple de son voisin nordique !

 

F.L.

LE DROIT INFORMATIQUE

 

 

Jusqu’ici les lois qu’on essayait d’imposer aux utilisateurs d’outils informatiques était totalement ignorées par l’ensemble du marché, grandes entreprises y compris.

Aujourd’hui le monde informatique se régularise de plus en plus grâce à différentes actions.

La Business Software Alliance qui regroupe les plus grands éditeurs de logiciels mondiaux, lance une campagne sans précédent pour lutter contre le piratage intempestif des programmes informatiques. Les plus visées sont les P.M.E., d’ailleurs 10 000 d’entre elles sont, depuis le mois d’octobre, contrôlées par l’association. L’acte de piratage très banal dans le passé représente aujourd’hui un grand risque pour les utilisateurs, surtout lorsque l’on sait que 64% des P.C. installés dans les entreprises contiennent des logiciels piratés et que la peine encourue est de deux ans de prison, 1 million de francs d’amende et la fermeture de l’établissement.

La législation informatique reste inconnue du grand public, ce rapide tour d’horizon vous donnera peut être l’envie d’en savoir plus:

 

  1. Délais de livraison: ex: livraisons d’ordinateurs. Face à un retard de plus de sept jours dans la livraison d’un matériel commandé, vous pouvez annuler la commande par simple lettre recommandée avec accusé de réception. Les sommes déjà versées vous seront remboursées d’après l’article L.114-1 du code de la consommation. Si le litige persiste, vous pouvez faire appel aux tribunaux. Cette solution, si laborieuse soit-elle, permettra d’obtenir, en plus du remboursement, des dommages et intérêts.
  2.  

  3. Comment se faire rembourser un achat à distance : L’article L.121.16 du code de la consommation accorde a tout acheteur à distance le droit de se rétracter dans un délais de sept jours à compter de sa livraison. Le consommateur peut demander soit le remboursement intégral, soit le remplacement du produit. l’acheteur ne prenant à sa charge que les frais de retour. Par précaution, l’article renvoyé devra être accompagné d’une lettre recommandée avec accusé de réception. La direction générale de la concurrence prévoit une amende pour les distributeurs qui ne respecteraient pas ce délais. En cas de litige, pensez à les contacter via le 3614 CONSOM.
  4.  

  5. Internet en entreprise : Malgré une législation encore assez floue, l’Internet obéit à des règles juridiques qu’aucune entreprise ne doit ignorer. Afin de sauvegarder les intérêts de la société, veillez à ne pas trop divulguer d’informations (stratégies ,projets...) lors de discussions sur les " forums ". La correspondance électronique client/fournisseur peut être utilisée comme preuve devant un tribunal. Sachez enfin que, conformément à l’article 1384 du code civil, les délits commis par un employé sur Internet (diffamation, déclarations calomnieuses, atteinte à la vie privée par collecte ou divulgation d’informations personnelles, copie illicite de logiciels...) peuvent engager la responsabilité de l’entreprises. Une bonne solution : faire adopter une charte interne prévenant des éventuels dérapages et, plus généralement, interdisant la copie illicite des logiciels.
  6.  

  7. Légalité du contrôle du travail en réseau : Les outils destinés à contrôler les ordinateurs connectés en réseaux se généralisent dans les entreprises. Mais pour être tout à fait légale, la pratique de ces contrôles doit obligatoirement être déclarée à la CNIL (Commission Nationale de L’informatique et des Libertés ). En effet, le contrôle d’un ordinateur revient à vérifier le travail de la personne qui l’utilise; et si un employeur a le droit de contrôler l’assiduité et l’honnêteté de ses employés, il doit le faire à la vue de tous.

H.M.

 

 

 

Allô ...?!!

 

Le fait est qu’au sein de la Silicon Valley, le taux de connexion Internet est le plus fort des Etats-Unis . Malheureusement, un appel sur six n’aboutit pas alors que normalement cela n’arrive qu’une fois sur mille .

Le principal accusé est évidemment Internet dont le trafic monopoliserait les bandes passantes .

 

F.L.

 

 

 

Netscape/Microsoft : c’est la guerre

 

Avec la sortie quasi simultanée de la version 3 des navigateurs Netscape Navigator et Microsoft Internet Explorer, le duel s’annonçait déjà chaud. Après que Netscape a proposé trois mois d’utilisation gratuite de son logiciel, Microsoft a eu vite fait de surenchérir en proposant cinq mois d’accès gratuit à certains sites.

On pourrait même dire que Microsoft contre attaque puisque sont déjà annoncées les versions Mac et Unix faisant suite à celle pour Win95 et NT4.

Mais comme vous vous en doutez, Netscape n’en reste pas là et a attaqué Microsoft en justice pour violation de la loi antitrust. En effet, les troupes de Bill Gates auraient " soudoyé " des prestataires de service Internet pour qu’ils proposent Internet Explorer au lieu de Navigator. Détail amusant : il faut tout de même savoir qu’une filiale de Netscape ( Navio ) fait actuellement des recherches pour inclure la technologie Internet dans les appareils domestiques familiaux, donc diffuser encore plus intensément Navigator.

Prochain développement des hostilités : début 97 avec la sortie des versions 4...

 

O.L.

 

 

V.O. vs V.F.

 

 

Pour les anglophones, la question ne se pose pas : plus des trois quarts des logiciels sur le marché sont en anglais. Mais pour nous, pauvres français, il n’est pas toujours évident d’assimiler la langue de Shakespeare. Faut il alors obliger les éditeurs à sortir leurs logiciels en français ,ou doit on sérieusement se mettre à étudier l’anglais?

Depuis la loi du 4 août 1994, il est obligatoire que les modes d’emploi soient en français, quelquesoit leurs supports (C.D., disquette, papier). Mais cette loi est assez ambiguë, jusqu’où s’arrête la notion de mode d’emploi, s’agit-il simplement de la notice, de l’emballage..? Ou bien cette notion s’élargit-elle aussi sur les textes, les voix provenant du logiciel? Les éditeurs commencent alors à s’inquiéter. Depuis quelques années, ceux-ci commencent à éditer leurs produits en français : emballage, notice, voire même les textes, mais ces opérations n’ont pas que des points positifs pour nous et pour l’éditeur, la version française implique beaucoup de travail : doublage pour les sons, réorganisation des polices de caractères... donc un investissement de la part de l’éditeur. Tandis que pour nous cela implique un retard sur la sortie du logiciel en France, attendre un à six mois pour un logiciel qui pourrait être devancé par un autre à sa sortie, est-ce raisonnable? Ne doit on pas alors se jeter sur la version en import ? Ne nous sentirions-nous pas frustrés par rapport aux anglais qui posséderaient un logiciel qu’on attendrait depuis des mois?

A la base le problème majeur est l’argent. En France, le marché informatique n’est pas assez grand pour qu’un éditeur développe ses produits en français. Vu la taille du marché anglophone, il a tout à fait raison de s’appuyer sur celui-ci. Soyons réaliste seul la France et quelques pays d’Europe sont francophones, promouvoir la langue française est une bonne chose, mais dans le domaine informatique cela ne semble pas être le cas, la production française est bien en deçà de celles des autres pays. D’autres part pourquoi bannir l’importation des logiciels en version originale, est ce qu’on interdit les films en V.O. dans les salles de cinéma? On pourrait alors se demander si c’est à l’Etat de décider si on doit commercialiser les logiciels en version originale. Le choix ne devrait-il pas être laisser aux utilisateurs? C’est aux gens directement concernés de faire ce choix, de promouvoir ou non la langue française dans le domaine de l’informatique.

G.N.

 

 

Java démarre

 

En lançant Java, Sun ne s’attendait pas à un tel succès, dû avant tout au fait que ce langage puisse s’exécuter aussi bien sur Windows, mac, OS/2 ou encore Unix. C’est un langage orienté objet c’est-à-dire qu’il permet de bâtir des applications comme des Legos, en pièces détachables modulables à l’infini. Il découle directement du C++ mais est dépourvu de ses inconvénients. Sa principale application jusque là est le développement de pages HTML* améliorées car il est aisé de créer des ‘‘applets’’* Java ainsi que de modifier d’autres applets déjà existants, ce qui le rend bien adapté à Internet.

Aujourd’hui, de plus en plus d’applications robustes de Java apparaissent et démentent les rumeurs selon lesquelles Java ne servirait qu’à développer des pages HTML. Via World Network, une filiale d’Andersen Consulting qui fait du ‘‘ facilities management ’’ est en train de développer en Java une application complexe sur la gestion des voyages et déplacements du personnel de grandes entreprises classées parmi les Fortune 500. L’ensemble a été élaboré en seulement 200 000 lignes de code. La direction de Via se félicite de ce choix et estime que sans Java l’opération aurait été beaucoup plus lente.

Les détracteurs de Java estiment que ‘‘le support de Sun est insuffisant, pas plus compétent que les programmeurs Java qui débutent. Les développeurs actuels se sont auto-formés, ce qui présente des risques de qualité et pérennité importants.’’,‘‘Il n’y a pas suffisamment de recul pour bâtir une architecture applicative éprouvée.’’,‘‘les standards de développement n’existent pas...’’. Ces problèmes Via les a rencontrés, mais a réussi à les résoudre en coopération avec Sun et Oracle.

L’impact de Java sur le marché est très significatif, sur les 50 sites d’entreprises classées dans le Fortune 1000 que Forrester Research a étudiés, 60% des entreprises utilisent déjà Java et seulement 16% préfèrent attendre.

 

HTML ou Hypertext Markup Language: langage universel permettant la mise en page des documents accessibles sur le Web.

APPLETS JAVA: c’est un petit programme qui peut être inclus dans une page Web(HTML) et exécuté par le navigateur.

 

H.M.

 

ATM : Qu’est-ce que c’est ?

 

Développée au début des années 80, dans les laboratoires de France-Télécom et d’AT&T, l’ATM (Asynchronus Transfert Mode), ou commutation temporelle asynchrone, relève d’un double principe .

D’une part, l’avènement d’une nouvelle unité de transport universel, la ‘cellule’ ou petit bloc de longueur fixe et courbe ( 53 octets dont 48 de charge utile ) qui peut contenir des informations provenant indifféremment de paquets, de circuits, ou de trames . Ces blocs sont universels et servent donc à transporter de la voix, de l’image, et des données . Avec ses 53 octets, la cellule est le plus petit dénominateur commun du transport de l’information, comme le bit est celui de la numérisation .

D’autre part, grâce à la nouvelle génération de méthode de transmission et de commutateurs, l’ATM permet de commuter et de transporter ces cellules à très haute vitesse ... jusqu’aux débits linéaires de 2,5 Gbps, soit 2,58 milliards de bits par seconde.

 

F.L.

 

Le marché Internet:

Avec la croissance en exponentielle que connaît le nombre d’abonnés à Internet surtout aux Etats-Unis (progression de 50% entre septembre 1995 et avril 1996),on voit apparaître de nouvelles applications ,essentiellement la vente sur Internet.

Ce nouveau marché est favorisé par la démocratisation de plus en plus évidente d’Internet. En Amériques du Nord 14% des abonnés (ce qui représente environ 2.5 millions de consommateurs) ont déjà eu l’occasion d’acheter différents produits a travers le Web. Les produits en vente tendent à se diversifier, on trouve aujourd’hui essentiellement les livres, puis viennent ensuite les logiciels et matériel informatique, les C.D. Audio, les vêtements, les vidéos et films, les billets de concerts ou de théâtre et enfin les voyages. Le site américain de vente de logiciels et de matériel informatique Internet Shopping Network a été ouvert en 1994, l’un des leaders du téléachats aux Etats-Unis Home Shopping Network l’a racheté un an plus tard, il propose aujourd’hui plus de 35 000 produits aux 30 000 personnes en moyenne qui le visite quotidiennement, et avec une dépense moyenne de 200 dollars par achat, il réalise plus d’un million de dollars de vente chaque mois.

En France l’ampleur des activités commerciales n’a pas la même dimension, on ne recense que 100 000 abonnés et entre 10 000 et 50 000 qui auraient réalisé des achats sur le Net. Ceci s’explique surtout par une offre commerciale trop faible, mais heureusement le marché connaît de nos jours un développement important et rapide.

 

H.M.

Cryptologie

La cryptologie ou cryptographie est une science ancienne, remontant dit-on, aux Romains. Mais ses plus remarquables progrès ne se sont fait sentir que ces vingt dernières années. Jusqu’alors du domaine militaire, la cryptologie a fait son apparition depuis quelques temps déjà sur le réseau public. Son rôle étant évidemment de préserver la confidentialité des messages ou des codes de cartes de crédits, par exemple, des entreprises et des particuliers. Voici les moyens les plus répandus de l’utiliser ainsi que la législation restreignant son usage.

Les moyens les plus anciens sont les algorithmes à clés privées proposés par IBM en 1974. La méthode a été adopté pour les normes bancaires, dans les distributeurs de billets et certaines cartes à puce notamment.

Puis en 1975, Diffie & Hellman inventent les algorithmes à clés asymétriques, utilisant une clé privée, et secrète, et une clé publique connue de tous - toutes deux liées par une relation mathématique -. Parmi les plus célèbres, l’algorithme RSA (Rivest, Shamir, Adleman ) qui protégerait les codes nucléaires russes et américaines.

Plus récemment, Phil Zimmerman invente le PGP ( Pretty Good Privacy ) qui utilise une clé intermédiaire de 128 bits générée de façon aléatoire et appelée clé de session. Le destinataire grâce à une clé privée et une clé publique décode cette clé intermédiaire pour pouvoir finalement décrypter le message. Le système SSL ( Secure Sockets Layer ) de Netscape, présent dans Navigator, utilise un principe similaire à PGP et une clé de session est alors générée par le poste client.

Il va sans dire que plus la clé est longue, plus l’algorithme est difficile à casser. PGP, Navigator (version américaine ) ou Idea, avec des clés de 128 bits, sont considérés comme incassables.

La cryptographie est le terrain d’affrontement entre deux logiques : celle du droit à la vie privée contre celle de la sécurité nationale. Autrefois, le débat était inutile puisque c’était l’Etat qui détenait les moyens d’encryptage les plus évolués. Maintenant que le PGP existe et qu’il est disponible sur Internet, une barrière a été franchise : celle de l’intimité pour les masses. L’Etat contre-attaque en posant des obstacles juridiques à l’utilisation de logiciels trop puissants. Par exemple lorsqu’une clé est plus longue de 40 bits, elle n’est pas exportable. De plus en France, jusqu’en 1986 la cryptologie est considérée comme un " matériel de guerre de seconde catégorie ". Mais cette attitude rigide à tendance à s’assouplir sous les pressions économiques.

En 1990 une nouvelle loi distingue deux cas. D’un côté, le moyen de cryptographie n’assure que l’intégrité du message ( signature ). Il suffit alors de se déclarer auprès du SCSSI ( Système Central de la Sécurité des Systèmes d’Information ).D’un autre côté, le moyen de cryptographie assure la confidentialité du message dans sa totalité. Il faut alors une autorisation du SCSSI.

De l’avis général, le SCSSI ne donnait cette autorisation que lorsqu’elle possédait les éléments de décryptage ... donc le PGP était interdit. Face à ces critiques, une autre proposition de loi a été mise en place : que les clés utilisées soient remises auprès d’un tiers ( banques, notaires, avocats ... ). Aux Etats-Unis, un projet retenant les administrations comme tiers a suscité un tollé général en 1994.

 

F.L.

 

MATERIEL

 

L’ESSOR DES CARTES 3D

 

Qui n’a jamais entendu dire : " les jeux 3D sur PC ne sont pas aussi bien faits que ceux sur PSX ou SATURN "? Au risque de me faire conspuer par les partisans du PC, je dirais que ces mauvaises langues n’ont pas totalement tort, en effet à la base, le PC peut afficher parfaitement de la 3D, mais de la 3D fixe ou de piètre qualité, d’où l’idée de confier tous ces calculs à un processeur qui ne gérerait que des calculs 3D. La 3D est à présent à la portée de tous grâce à ces fameuses cartes. Leurs prix bien qu’élevés restent cependant accessibles. Ils varient en général de 1000 à 1500 F, mais ces cartes ont des caractéristiques totalement différentes les unes des autres.

La carte MYSTIQUE construite par MATROX est la plus homogène de toutes, disposant de 2 ou 4 Mo de SGRAM qui conditionnent le nombre de couleurs, et d’une résolution de 1280 en 75Hz. Mais le côté le plus intéressant réside dans ses capacités d’extensions : on espère la naissance de 3 autres cartes-fille destinées à la vidéo. Elle sera livrée avec 3 jeux de qualité: Scortched planet de Critérion, Mechwarrior2 d’Activision, et le tant attendu Destruction Derby2 de Psygnosis.

Côté prix, la moins chère reste la TERMINATOR 3D construite par Hercule. Techniquement, elle dispose de 2 ou 4 Mo de EDO-RAM à 40 nanosecondes, sous Windows, elle atteint une résolution de 1280*1024 et 16 millions de couleurs. Elle permet aussi de visualiser les VIDEO-CD. Mais le propre d’une carte 3D est le jeu, hors aucun n’est livré avec la TERMINATOR 3D, même pas un Shareware. Donc après avoir dépensé à peu prés 1000 F, on doit attendre les titres compatible avec cette carte. Malgré son prix attractif, il n’est cependant pas judicieux de se lancer tête baissée sur cette carte.

La carte Terminator n’est pas la seule dont l’application n’est pas immédiate, la 9FX REALITY 332 quant à elle est similaire à celle fabriquée par Hercule. En effet, elle est accompagnée de 2 logiciels : Terminal Velocity et Screamer. On ne voit pas grande amélioration par rapport aux anciennes versions, de plus le prix est assez élevé.

 

La Rolls de toutes les cartes est sans hésitation la XPRESSION+ construite par Ati, mais elle est décevante par son rapport qualité-prix. En effet, elle atteint les mêmes résolutions que les autres cartes citées ci-dessus. Pour bénéficier de tout les avantages de la carte, il est conseillé d’avoir au minimum un Pentium 90, on obtient alors une fluidité défiant toute concurrence. La carte est livrée avec trois jeux complets : Assault Riggs, Mechwarrior2 et Actua Soccer.

Cependant toutes ces cartes ont un point commun, elles disposent toutes d’une grande facilité d’installation grâce à un CDROM ou à des disquettes; de plus les drivers sont particulièrement soignés.

Cependant le problème réside dans le nombre de cartes 3D différentes. En effet chaque constructeur se cache dans son coin et développe sa carte sans se soucier de ce que font les autres fabricants, cela a pour conséquence l’incompatibilité entre les cartes et les logiciels. A court terme, cela va fidéliser le consommateur sur une carte bien définie et les logiciels qu’elle reconnaît, et ce au risque de lasser les consommateurs, car ceux-ci se sentiront frustrés par le grand nombre de logiciels qui ne seront pas compatibles avec leur carte 3D.

G.N.

 

La micro... Comme au cinéma !!

 

Vous... Oui vous, qui avez des migraines à force de fixer votre minuscule écran 14 pouces... Que diriez-vous d’avoir un écran de trois mètres sur trois ? Je sens en vous comme un certain intérêt. Il est vrai que la possibilité de consulter les films interactifs sur CD ROM de cette manière est assez alléchante, et aujourd’hui tout à fait envisageable grâce au Projector 4100 de Proxima. Basé sur la technique de projection d’images à micro-miroirs de Texas Instrument, cet appareil reproduit de manière très fidèle toute image en 640 x 480.

Comme d’habitude, l’inconvénient majeur : 54900 F. T.T.C. pas moins. Un peu lourd pour la hotte du Père Noël !

O.L.

LE NOUVEAU CD REINSCRIPTIBLE

 

Philips, Sony, HP, Mitsubishi et Ricoh ont dévoilé les caractéristiques du CD réinscriptible. Ce CD-RW (rewritable) contiendra toujours 650 Mo effaçables "des milliers de fois", et coûtera 25$ .

Les lecteurs, attendus en Mars 1997 pour 750$ environ, pourront lire les CD-ROM (mais pas les DVD-ROM) et enregistrer sur CD-RW comme sur CD-R ( insriptible une fois ).

H.M.

Internet à la T.V.

 

Que tous ceux qui n’ont pas les moyens de se payer une configuration musclée pour l’Internet et qui tente de naviguer entre deux Fatal Error 500 ( à qui n’est-ce jamais arrivé ??) à Vésale se réjouissent. Philips, Sony et Sega pensent à eux. En attendant l’explosion des Network Computers ( ordinateurs dédiés exclusivement à l’Internet ), ces trois constructeurs proposent des consoles à raccorder directement au poste de T.V. et procurant une liaison Internet à 28,8 kbits/s.

Si Philips et Sony sortent chacun une console architecturée sur une interface fournie par la société Web T.V. Network ( avec la participation de Microsoft ), le Web T.V. selon Sega se fera par l’intermédiaire d’une cartouche enfichable dans sa console Saturn.

La clientèle principalement visée étant le cercle familial, le prix de vente moyen devrait être de 2000 F.

Un dernier petit détail enfin, mais qui a son importance... Toujours rien n’est annoncé dans notre cher hexagone.

 

O.L.

Le retour de la vengeance de la disquette 5,25 pouces

 

A la lecture de ce titre, je vois déjà trois réactions types chez le très honoré lecteur :

Je préviens tout de suite les personnes de la dernière catégorie qu’il y a encore des places en fac de lettres. Et j’invite fortement ceux de la première catégorie à consulter ceux de la seconde, en leur précisant tout de même que 5,25 n’est qu’un format et que les disquettes 3,5 pouces sont celles qui rentrent dans les jolies fentes qu’on trouve devant tout les ordinateurs de l’école.

En ce qui concerne la deuxième catégorie, je dis halte là, le grand carré n’est plus noir, nous sommes à l’ère du magnéto-optique. Le lecteur Vertex de Pinnacle, puisque c’est de lui qu’il s’agit, pourra lire des disques de 2,6 gigaoctets avec des temps d’accès proches de certains disques durs, et ce pour le plus grand plaisir des "multimedia-vores".

Quelques petits points noirs au tableau : il vous faudra impérativement une carte SCSI pour connecter ce joujou et surtout débourser 10000 F. pour le lecteur et 500 F. par disquette... L’addition risque d’être salée pour les nostalgiques des premiers XT.

O.L.

Lecteur C.D. / Discman Sony

Vous faites partie de ceux qui veulent adjoindre un lecteur de CD ROM à leur machine sans s’embêter à la démonter ? Je vous dis : " Pas de problèmes, prenez un lecteur de CD ROM externe. ". Et là, je vous en propose un pas comme les autres : le Sony PRD 250 WN qui a la particularité de pouvoir aussi servir de Discman. Pour 2800 F. T.T.C. vous aurez donc non seulement un lecteur 4x, de mémoire tampon 128 ko fonctionnant avec une interface SCSI2, mai aussi un Discman de 300 g. avec casque et affichage L.C.D..

Le tout est alimenté par quatre piles classiques LR6 ou une batterie ion-lithium pour une autonomie de 12 h. pour les C.D. audio et de 2 h. (seulement... mais on ne peut pas tout avoir) pour les CD ROM.

O.L.

LOGICIEL

 

 

Recréation

 

Tout ceux qui s’intéressent de près ou de loin au petit monde de l’informatique ludique ont entendu parler de l’événement Warcraft. Et plus près de nous, le phénomène Warcraft II n’a pas pu les laisser insensible...

C’est pourquoi j’ai l’honneur et l’avantage de vous présenter le prochain petit bijou de Blizzard Entertainment :

 

 

Et quand je dis bijou, je suis en dessous de la vérité; les gens de chez Blizzard ayant décidé d’innover. Las des jeux de stratégie en temps réel, c’est le jeu de rôle médiéval fantastique sur micro qui est décliné par les auteurs de Warcraft. Et, il faut bien l’avouer, c’est magnifique. Vous dirigez votre personnage dans un décor en 3D isométrique (vue ¾ haute) tout en SVGA. Vous pouvez choisir entre trois classes d’individus : guerrier, voleur ou magicien (une trentaine de sorts disponible), ce qui influe évidemment sur la manière dont vous aurez à résoudre les énigmes qui se poseront à vous pendant la partie.

 

Mais, me direz-vous, en quoi consiste une partie de Diablo ? Et bien cela dépend ! Diablo est en effet différent selon que vous jouez seul ou à plusieurs en réseau.

Lors d’une partie en solo, votre principal but sera de faire gagner des points d’expérience à votre personnage en vous frayant votre chemin au sein de donjons sordides, peuplés de plus de 200 créatures belliqueuses. Concept un brin classique et limité je vous l’accorde. Et pour cause, Diablo a été principalement conçu pour le multijoueur (une tradition maintenant établie chez Blizzard). Ainsi vous pourrez vous retrouver jusqu’à huit joueurs enfermés dans le même donjon. C’est alors à chacun d’élaborer sa propre stratégie :

Comme vous le voyez, c’est vous qui choisissez votre propre destinée dans le monde de Diablo. Mais je sens la déception chez les nombreuses personnes qui n’ont pas accès à un réseau, et qui se disent que Diablo n’est pas fait pour eux. A ceux-là je dis : " Pas de panique ", Monsieur Blizzard a pensé à vous... Enfin ceux qui sont connectés à l’Internet. En effet, avec Diablo sera inauguré le site battle.net sur le Web, vous permettant de vous mesurer aux joueurs du monde entier.

 

Comme dans Warcraft, toutes les actions s’effectuent à l’aide de la souris, des déplacements à l’activation des sorts, en passant par l’affichage de la carte automatique. Seules quelques commandes d’affichage (telle que le zoom, très pratique pour les combats au glaive) demandent l’utilisation du clavier.

 

Enfin, n’espérez pas faire le tour de tous les donjons et connaître toutes leurs astuces pour ridiculiser un adversaire moins "érudit". Encore une fois Monsieur Blizzard a tout prévu : les donjons sont générés aléatoirement à chaque nouvelle aventure. Vous n’avez donc aucune chance de tomber deux fois au même endroit.

Prévu d’ici la fin de l’année pour Windows 95, Diablo "devrait" être disponible au moment des fêtes. Donc si le Père Noël doit vous apporter un joli Pentium multimédia avec accès Internet (où si vous êtes déjà équipé), rajoutez Diablo à votre liste.

O.L.

 

 

PAINT SHOP PRO 4

 

Le marché du logiciel de retouche d’images se distingue par le prix fort élevé de ses produits. Si vous êtes un débutant en la matière, et que vous voulez vous procurer un tel logiciel, Paint Shop Pro est fait pour vous, celui-ci a un rapport qualité prix sans concurrence. Longtemps connu par les amateurs de sharewares, Paint Shop 3.12 constituait un excellent logiciel de retouche d’image à bas prix, mais il y a une absence fort regrettable d’optimisation pour Windows 95, de plus certains filtres ont une efficacité quasi inexistante.

Paint Shop Pro 4 s’attache à combler toutes ces lacunes. D’emblée on s’aperçoit que l’interface a été modifiée, elle exploite beaucoup mieux l’ergonomie de Windows 95. De plus, il nous offre plus d’icônes et on retrouve la fenêtre standard des logiciels 32 bits ainsi que toutes les options avantageuses que nous offrait la version 3.12 tel que la prévisualisation de l’image après filtration. Coté nouveautés, on observe de nouveaux effets : la séparation RGB (Red Green Blue), l’application d’une texture sur les outils de dessin et le reéchantillonnage de l’image est enfin efficace. Grâce aux 32 bits, le logiciel fonctionne beaucoup plus vite. Identiquement à la version précédente, Paint Shop Pro 4 offre la possibilité de changer les formats d’une image. D’ailleurs, de nouveaux formats ont été intégrés : Macintosh Pict, Gif89 (format des images du web), et surtout le format Kodak Photo CD, soit au total plus de 30 extensions. Avec tout ça, le prix reste toujours aussi modeste, environ 500F.. Le logiciel est livré avec un manuel en français. Si vous êtes à la recherche d’un logiciel de retouche d’image, précipitez-vous vers le revendeur le plus proche et demandez lui Paint Shop Pro 4, vous ne le regretterez pas.

 

G.N.

 

POUR GERER VOS COURRIERS ELECTRONIQUES

 

A tous ceux qui s’intéressent à la communication sur Internet avec un Macintosh. Claris lance trois nouveaux produits.

Le premier, Claris E-mailer, vous permet, et ce quelque soit le support ou le service de messagerie utilisé : Internet, America on line, Compuserve..., de gérer tous types de messages et de fichiers de courrier électronique d’une manière simple et rapide.

Le second, Claris Home Page, est un logiciel, très simple d’utilisation, de création de page Web pour Internet. Sans pour autant être un logiciel de programmation, il a l’avantage de vous permettre de créer de véritables sites Web avec textes, photos et liens hypertextes.

Enfin le dernier, Claris Organiser, joue à la fois le rôle d’agenda, répertoire, emploi du temps, le tout ouvert sur Internet avec des liens de messagerie électronique...

H.M.

 

Diffuser ses pages sur Internet

 

Le Québécois LM SOFT lance un nouveau logiciel Hyperpage simple d’utilisation permettant la création, sans aucun apprentissage, d’applications multimédias.

Il permet de diffuser ses pages sur Internet, au moyen d’extensions Netscape et Explorer ainsi que d’intégrer aux applications des éléments disponibles via Internet. Ceux-ci seront automatiquement remis à jours à chaque activation de la connexion. Son prix est aux alentours de 900 FF (H.T.).

H.M.

 

SANDWICHERIE

LE BIENVENU

SANDWICHS PIZZAS COUSCOUS

 

SANDWICH à partir de 18f

PLAT CHAUD à partir de 22f

COUSCOUS à partir de 30f

PIZZA à partir de 25f

 

Tout est dit pour ce mois ci! La prochaine apparition publique du Sac à puces dans les couloirs de l’E.S.I.E.A. est théoriquement prévu pour peu de temps après les vacances de Noël.

D’ici là, si certaines notions développées dans nos pages vous ont paru peu claires (voire même franchement obscures), n’hésitez pas à contacter l’ "équipe rédactionnelle", qui s’empressera de réparer ses torts.

Enfin, si vous pensez avoir un scoop du tonnerre ou un reportage sensationnel (concernant l’informatique évidement), venez nous voir avec votre chef d’oeuvre au format Word 6... Les meilleurs figureront au prochain numéro.

Alors à vos claviers et en attendant l’année prochaine, quelques dates importantes :

Renseignements Sigs: Tél 01 41 06 18 18

Offre d’Oracle et de ses partenaires ( plus d’une centaine seront présents )autour d’annonces produits et de témoignages d’utilisateurs

Renseignements Oracle: Tél 01 47 62 20 00

 

 

 

 

Rédaction :

Fanny Lek

Olivier Lantran

Hakim Majhoub

Gilbert N’Guyen Van Diep

 

Publicité :

Fanny Lek

Gilbert N’Guyen Van Diep

 

Marketing :

Hakim Majhoub

Olivier Lantran

 

Maquette :

Olivier Lantran